Le président français François Hollande a affirmé jeudi devant le président de la Coalition nationale syrienne (CNS, opposition) qu'il a renouvelé "le plein soutien de la France à l'opposition" syrienne.
Le président français a reçu jeudi à l'Elysée Ahmad Al-Assi Al-Jarba, le chef de file de l'opposition syrienne, selon un communiqué de l'Elysée.
"Je l'ai reçu dans un moment particulièrement tragique avec le massacre chimique qui s'est produit le 21 août et qui appelle la réaction appropriée de la communauté internationale. Et je lui ai dit, une nouvelle fois, que la France apporterait toute son aide, son aide politique, son soutien, comme nous le faisons depuis des mois, mais également son aide humanitaire, matérielle et que nous utiliserons également l'appui que nous avons dans les pays du Golfe pour qu'il y ait justement cette organisation", a indiqué François Hollande devant la presse, à l'issue de l'entretien.
"Je suis conscient de ce que vit le peuple syrien, de ses souffrances, de ses douleurs. 100 000 morts depuis le début de ce conflit. Tout doit être fait pour une solution politique mais elle ne viendra que si, justement, la coalition est capable d'apparaître comme une alternative avec la force nécessaire, notamment de son armée", a ajouté le chef de l'Etat français.
"Nous n'y parviendrons que si la communauté internationale est capable de marquer un coup d'arrêt par rapport à cette escalade de violence dont le massacre chimique n'est qu'une illustration", a indiqué François Hollande.
Par ailleurs, l'armée française a déclaré jeudi être "en position de répondre aux demandes" de François Hollande s'il décidait d'engager les forces françaises en Syrie.
"Les armées françaises se sont mises en position de répondre aux demandes du président de la République, s'il prenait la décision d'engager les forces françaises", a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, Pierre Bayle, lors du point de presse du ministère ce jeudi 29 août.