Le comité du dialogue national libanais a souligné lundi l'importance de convenir d'une stratégie de défense nationale contre les menaces israéliennes, les dangers du terrorisme et la propagation d'armes illégales dans le pays.
Le comité du dialogue national a tenu une réunion au palais présidentiel de Baabda, sous la présidence du chef de l'Etat Michel Sleimane et en l'absence de la plupart des membres du camp du 8 mars et du chef des forces libanaises Samir Geagea.
Selon une déclaration du service médiatique présidentiel, les "membres du dialogue national ont convenu de l'importance de débattre d'une stratégie nationale de défense basée sur la vision proposée par M. Sleimane lors d'une session précédente".
"Les menaces israéliennes continues, la procrastination de l'Etat juif à mettre pleinement en oeuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, une hausse des menaces terroristes, et la prolifération des armes exigent un accord sur une stratégie de défense", toujours d'après la même déclaration.
Les dirigeants "ont bien accueilli la formation du gouvernement d'intérêt national du Premier ministre Tammam Salam" qui a pris part pour la première fois à une session du dialogue, et "souligné l'importance de son succès pour la résolution des problèmes auxquels le pays fait face ainsi que pour la préparation des élections présidentielles".
Dans la déclaration, l'importance de renforcer le dialogue a été soulignée et M. Sleimane a "espéré que les dirigeants ayant boycotté la session participeraient à la prochaine rencontre du 5 mai".
Le président a prévenu des dangers de la hausse du nombre de réfugiés syriens et de l'augmentation des actes de terrorisme et mis en évidence les défis résultant du "non respect des décisions atteintes lors de sessions précédentes du dialogue et principalement de la déclaration de Baabda qui a été annoncée en 2012."
La déclaration de Baabda avait conclu un accord visant à distancier le Liban de la tourmente régionale.