Des affrontements ont fait rage mercredi entre l'armée libanaise et des activistes aux alentours de la ville frontalière d'Ersal dans le nord-est du Liban, où les combats étaient concentrés dans les zones de Ras al-Sarej, Ain Ata et Wadi al-Rahyan, a rapporté l'Agence nationale de l'information (NNA) libanaise.
Selon la NNA, l'armée a également repoussé une attaque au niveau d'un poste de contrôle à Ain el-Chaeb, entre les villes d'Ersal et de Laboué, et plusieurs activistes ont été tués lors de cette contre-attaque de l'armée.
Un cessez-le-feu, conclu grâce à la médiation d'une délégation du Comité des oulémas, est entré en vigueur à 19h00 heure locale (17h00 GMT) mardi, mais il n'a visiblement pas été respecté.
La délégation avait réussi mardi soir à obtenir un accord de cessez-le-feu et à convaincre les activistes de libérer trois policiers retenus en captivité aux côtés de 17 autres otages.
Une délégation emmenée par le Cheikh Samih Ezzeddine s'est de nouveau rendue à Ersal mercredi pour assurer la libération des personnes encore retenues en otages.
La ville d'Ersal, à majorité sunnite, soutient les rebelles qui se battent contre le président syrien Bachar al-Assad et cette zone constitue une voie de transit pour les munitions et les hommes armés impliqués dans le conflit syrien.