Le parlement libanais a échoué mardi pour la dixième fois consécutive à élire un nouveau président en remplacement du président sortant Michel Suleiman, en raison d'une absence du quorum requis.
Le président du parlement Nabih Berri a appelé à la tenue d'une nouvelle session le 2 septembre, aucun candidat n'ayant remporté les deux tiers des voix du parlement comme l'exige la constitution.
L'alliance du 14 mars soutenue par l'Occident soutient le chef des forces libanaises Samir Geagea comme candidat au poste, alors que le camp du 8 mars soutenu par la Syrie et l'Iran n'a désigné aucun candidat parmi ses éléments, le député Michel Aoun, l'un de ses leaders importants, insistant pour être le candidat du consensus.
Le député leader du Rassemblement démocratique centriste Walid Joumblatt a annoncé la candidature du député du Rassemblement Henri Hélou.
De par la division aigüe au sein des forces politiques du parlement, les élections présidentielles ont jusqu'à présent échoué, la présence des deux tiers des 128 membres du parlement requise par la constitution ayant été loin d'être obtenue.
Depuis le 25 mai, le gouvernement du Premier ministre Tammam Salam dirige le pays selon l'article de la constitution qui stipule qu'en l'absence de président, le cabinet se retrouve chargé de ses fonctions jusqu'à l'élection d'un nouveau président.
Le Liban avait déjà connu des vacances de sa présidence dans le passé suite au terme du mandat de l'ancien président Emile Lahoud en 2007 et de celui de l'ancien président Amine Gemayel en 1988.