Le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a déclaré que des enquêtes étaient en cours sur les vols de drones qui avaient été détectés courant octobre au-dessus de sept centrales nucléaires françaises, affirmant que des dispositifs étaient en place pour neutraliser ces appareils, rapporte jeudi la presse française.
Un premier survol "d'un aéronef assimilable à un drone" a été détecté le 5 octobre au-dessus de la centrale en déconstruction de Creys-Malville (sud-est), a indiqué mercredi l'entreprise Electricité de France EDF, chargée de l'exploitation des centrales.
Les autres survols auraient été repérés au-dessus des centrales de Gravelines (nord), Cattenom (nord-est), du Blayais (sud-ouest), du Bugey (est), de Chooz (nord-est) et de Nogent-sur-Seine, à une centaine de kilomètres de Paris, la plupart ayant été détectés au cours de la semaine du 13 au 20 octobre, en général la nuit ou tôt le matin, selon la presse française.
Selon l'ONG anti-nucléaire Greenpeace, "les survols incriminés ont eu lieu parfois le même jour sur quatre sites éloignés, Bugey, Gravelines, Chooz, Nogent-sur-Seine le 19 octobre par exemple, ce qui témoigne d' une opération de grande envergure", rapporte jeudi matin le site d' information FranceTV Info.
Par ailleurs, l'organisation écologiste, dont l'un des membres avait survolé la centrale du Bugey à l'aide d'un parapente à moteur en mai 2012, a nié toute implication et a demandé l'ouverture d'une enquête sur ces vols suspects, précise le site.
Interrogé jeudi matin sur ces survols, le ministre français de l' Intérieur, Bernard Cazeneuve, a déclaré sur France Info qu'il y a "des dispositions de prises sur ce sujet", que des enquêtes sont en cours et que des "dispositifs de neutralisation" ont été mise en place pour intercepter d'éventuels nouveaux drones.