Les forces de sécurité irakiennes ont poursuivi samedi leurs frappes aériennes contre les éléments de l'Etat islamique (EI) dans la province irakienne d'Anbar en tuant 28 d'entre eux, dont des dirigeants, a-t-on appris des sources sécuritaires.
Les forces de sécurité et leurs alliés ont avancé en s'approchant davantage de la ville de Ramadi, capitale provinciale tombée entre les mains de l'EI, à environ 110 km à l'ouest de Bagdad, et ont réussi à prendre le siège de la police routière de la province au terme de féroces combats avec des militants de l'EI, a indiqué à Xinhua une source locale sous couvert d'anonymat.
Les troupes irakiennes ont fait mouvement également depuis une autre route dans le sud de Ramadi, où elles ont repris le village d'Albu Jabir, suite à des affrontements avec des militants de l'EI, qui ont fini par fuir leurs positions dans le village et se retirer de la ville, selon la même source.
Toujours dans la province d'Anbar, des dizaines d'éléments de l'EI et huit kamikazes ont attaqué une base militaire dans la zone d'Al-Shiha, à l'est de la ville de Falloujah, à environ 50 km à l'ouest de la capitale irakienne, tuant au moins 15 personnes parmi les forces de sécurité et leurs alliés, Hashd Shaabi.
Les soldats irakiens et leurs alliés ont repoussé les militants de l'EI après de violents combats avec les assaillants, leur infligeant des pertes, selon la source qui n'a pas précisé le bilan.
Les affrontements et les frappes aériennes dans la province d'Anbar interviennent quatre jours après le lancement d'une offensive militaire des forces de sécurité irakiennes avec leurs alliés dans le but de chasser les militants de l'EI de Ramadi, dont les extrémistes ont pris l'entier contrôle depuis le 17 mai après le retrait des troupes irakiennes de leurs positions.
La situation sécuritaire en Irak s'est sensiblement détériorée depuis juin 2014, quand ont éclaté des affrontement sanglants entre les forces de sécurité irakienne et les militants de l'EI.