Le chef de l'Etat français François Hollande a inauguré lundi matin le 51ème Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace (SIAE) au Bourget (Seine-Saint-Denis), qui représente, selon lui, "l'excellence française" comme il l'a déclaré aux médias présents.
"C'est un rendez-vous mondial qui peut nous permettre d'avoir confiance (...) nous aurons sûrement de bonnes nouvelles tout au long de ce salon. Il y a des contrats qui se négocient chaque jour et qui, sans doute, se concluront ici", a-t-il affirmé.
"Nous avons de grands espoirs pour des succès commerciaux du Rafale mais aussi pour d'autres opérations. Je suis venu avec l'Airbus A350 et nous avons là encore de grandes espérances commerciales sur cet avion", a indiqué François Hollande.
Le président français a souligné que les secteurs de l'aéronautique et de l'espace représentait "à peu près 50 milliards d'euros de chiffre d'affaires (...) et plus de 20 à 25 milliards d'excédent commercial" pour la France.
La filière génère aussi de l'emploi comme l'a affirmé le président Hollande : "l'aéronautique a créé 10.000 emplois l'année dernière et nous avons encore l'espoir d'en créer presque autant dans l'année 2015". "Nous aurons en 2015, 2016, 2017, de nombreuses créations d'emploi grâce aux contrats qui ont été conclu", a-t-il ajouté.
Alors qu'à la mi-journée du premier jour du SIAE, Airbus a d'ores-et-déjà annoncé des commandes à hauteur de 15 milliards de dollars et Boeing a confirmé une commande ferme de 4,8 milliards, François Hollande a précisé qu'il ne communiquerait pas lui-même les contrats conclus lors du salon : "Ce seront les industriels qui le feront. Je fais en sorte, avec les ministres concernés, aussi bien pour l'industrie civile que militaire, de faciliter ces contacts, de permettre le dénouement d'un certain nombre d'opérations mais ce sont les entreprises qui font les marchés et les succès, et le rôle des pouvoirs publics est de les appuyer".