Les dirigeants des 19 pays de la zone euro se réunissent dimanche à Bruxelles pour discuter du programme de sauvetage de la Grèce alors que la réunion des ministres des Finance n'a pas abouti.
Cette rencontre est largement considérée comme "la dernier essai" pour que la Grèce évite la faillite et quitte la zone euro.
Le président de l'Eurogroupe, Jeoen Dijsselbloem a déclaré que "certaines grandes questions demeurent" malgré "un long chemin" parcouru.
Après une réunion marathon samedi, les ministres des Finances ont repris leurs discussions dimanche matin.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras, venu participer au sommet de la zone euro, a déclaré à la presse qu'il est venu pour "un compromis honnête".
"Nous pouvons parvenir ce soir à un accord si toutes les parties le veulent", a-t-il dit.
Mais la chencelière allemande Angela Merkel a indiqué qu'il est peu probable qu'un accord soit conclu avec ce sommet, excluant la possibilité d'adopter "accord à tout prix".
"Nous n'avons pas encore reçu une notification unanime de l'Eurogroupe", a-t-elle relevé.
Elle a expliqué que les dirigeants examineraient la possibilité de commencer les négociations pour un programme ESM (Mécanisme européen de stabilité).
"La devise la plus importante est la confiance, et nous l'avons déjà ratée", a indiqué Mme Merkel.
A Bruxelles, le bruit circule que l'Allemagne préfère un plan B, selon lequel la Grève quitte provisoirement la zone euro pour une période de cinq ans. Mais le président français François Hollande a promis de faire tout son possible pour parvenir à un accord.
La Grèce risque l'effondrement financier. Les banques grecques ont été fermées depuis deux semaines et sont à court de liquidité au moment où l'économie du pays souffre du contrôle des capitaux.
La dette que la Grèce doit payer à la Banque centrale européenne le 20 juillet s'élève à 3,5 milliards d'euros.