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Femmes de réconfort : les plaies ne sont toujours pas cicatrisées

le Quotidien du Peuple en ligne | 14.08.2015 16h44
  • Femmes de réconfort : les plaies ne sont toujours pas cicatrisées

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  • Femmes de réconfort : les plaies ne sont toujours pas cicatrisées

    2/11Zhang Xiantu, ancienne « femme de réconfort » chinoise, repose sur un lit de brique traditionnel alors que son fils lui apporte son déjeuner, dans la ville de Xiyan, dans la Province du Shanxi (nord de la Chine), le 18 juillet 2015. Mme Zhang est la seule survivante des 16 anciennes « femmes de réconfort » du Shanxi qui ont poursuivi le gouvernement japonais en 1995 pour l'enlèvement de jeunes filles en vue de les utiliser comme des « femmes de réconfort » pendant la Seconde Guerre mondiale. Selon les informations de la Commission chinoise d'enquête sur les faits dont les femmes de réconfort ont été victimes, qui se sont basées sur ses propres déclarations au cours des recherches de la Commission, Mme Zhang a été enlevée par des soldats japonais à l’âge de 16 ans et a été contrainte à servir de « femme de réconfort » pendant plus de 20 jours au cours de la guerre. [Photo / Agences]

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    3/11Ren Lane, ancienne « femme de réconfort » chinoise relate son expérience en tant qu’esclave sexuelle dans sa maison de la ville de Gucheng, dans la Province du Shanxi, le 17 juillet 2015. Mme Ren a été enlevée par des soldats japonais à l'âge de 15 ans et a été forcée à servir de « femme de réconfort » pendant plus de 20 jours au cours de la Seconde Guerre mondiale. Sa mère a pu la sauver en donnant du riz et de la farine comme rançon. Plus tard, elle s’est mariée et a eu trois fils et une fille. [Photo / Agences]

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    4/11Zhang Shuangbing, chercheur indépendant sur les « femmes de réconfort » chinoises pendant la Seconde Guerre mondiale, s’incline devant la tombe de Liu Mianhuan après l’avoir montré à des journalistes dans une montagne de la ville Xiyan, dans la Province du Shanxi, le 18 juillet 2015. Devant la tombe de Mme Liu, Zhang Shuangbing a dit à haute voix « C’est encore moi. On n'a pas encore eu assez de force pour gagner un procès. Quand nous aurons gagné, je reviendrai vous le dire », se référant à la poursuite que les 16 plaignantes du Shanxi ont lancé contre le gouvernement japonais en 1995 pour l'enlèvement de jeunes filles pour les utiliser comme des « femmes de réconfort » pendant la Seconde Guerre mondiale. Selon Zhang Shuangbing, qui s’est basé sur les propres déclarations de Mme Liu, qui est décédée il y a trois ans, celle-ci fut enlevée par des soldats japonais quand elle avait 15 ans et contrainte de servir de « femme de réconfort » pendant plus de 40 jours pendant la Seconde Guerre mondiale. [Photo / Agences]

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    5/11Une ancienne forteresse abandonnée, où les soldats japonais gardaient les femmes qu'ils enlevaient pendant la Deuxième Guerre mondiale, dans le village de Xipan, dans la Province du Shanxi, le 18 juillet 2015. Selon Zhang Shuangbing, chercheur indépendant sur les « femmes de réconfort » chinoises pendant la Seconde Guerre mondiale, les soldats japonais ont séjourné dans la forteresse pendant trois ans au cours de la guerre et y ont gardé plus de 50 femmes enlevées servant de « femmes de réconfort ». [Photo / Agences]

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    6/11Hao Juxiang, ancienne « femme de réconfort » chinoise, se promène autour de sa maison de la ville de Gucheng, dans la Province du Shanxi, le 16 juillet 2015. Hao Juxiang veut recevoir des excuses et une compensation du gouvernement japonais, mais pense qu'il y a peu de chances qu'elle vivra assez longtemps pour voir cela se produire, a déclaré sa famille à Reuters. Mme Hao a été enlevée par des soldats japonais quand elle avait 15 ou 16 ans et a été contrainte de servir de « femme de réconfort » pendant près de 20 jours au cours de la Seconde Guerre mondiale. [Photo / Agences]

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    7/11Kim Bok-dong (à gauche), ancienne « femme de réconfort » sud-coréenne tient une militante par la main alors qu'elle prononce un discours lors de la manifestation hebdomadaire du mercredi devant l'ambassade du Japon pour exiger des excuses et une compensation du gouvernement japonais à Séoul, en Corée du Sud, le 22 juillet 2015. [Photo / Agences]

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    8/11Gil Won-ok, ancienne « femme de réconfort » sud-coréenne, dans sa chambre de l’asile « Chez Nous » pour les anciennes « femmes de confort » à Séoul, en Corée du Sud, le 23 juillet 2015. Le refuge est géré par une ONG. Selon son témoignage auprès de chercheurs sud-coréens, Mme Gil, qui est née en 1927 dans ce qui est maintenant la Corée du Nord, a été emmenée dans un bordel militaire de campagne japonais en Chine en 1940. Elle y a attrapé la syphilis et développé des tumeurs en y travaillant comme femme de réconfort et un médecin militaire japonais lui a retiré son utérus, l’empêchant d'avoir des enfants. Mme Gil a dit vouloir recevoir des excuses du gouvernement japonais. [Photo / Agences]

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    9/11Gil Won-ok, ancienne « femme de réconfort » sud-coréenne, aidée par une bénévole, alors qu’elle se dirige vers la manifestation hebdomadaire du mercredi exigeant des excuses et une compensation du gouvernement japonais, à Séoul, en Corée du Sud, le 22 juillet 2015. [Photo / Agences]

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    10/11Lee Ok-sun, Gil Won-ok, ancienne « femme de réconfort » sud-coréenne, raconte comment elle a été emmenée dans une « station de réconfort » japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale, dans sa chambre de la « Maison du partage », un asile spécial pour les « femmes de réconfort », à Gwangju, en Corée du Sud, le 24 juillet 2015. Selon son témoignage auprès de chercheurs sud-coréens, Mme Lee, qui est née en 1927 à Busan, en Corée du Sud, a été emmenée en 1942 sur un terrain d'aviation en Chine où elle a été régulièrement violée. Plus tard, elle fut emmenée dans divers bordels militaires japonais. [Photo / Agences]

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    11/11Kim Bok-dong, ancienne « femme de réconfort » sud-coréenne, pose avec une copie de sa peinture intitulée « Le jour où une jeune fille de 14 ans a été volée » dans sa chambre de l’asile spécial « Chez Nous » pour les « femmes de réconfort », à Séoul, en Corée du Sud, le 23 juillet 2015. Lors d'une séance d'art-thérapie pour l’aider à guérir le traumatisme d’avoir été une « femme de réconfort », Mme Kim a peint le tableau illustrant la façon dont elle a été enlevée par des militaires japonais. Le refuge est géré par une ONG. Selon son témoignage auprès de chercheurs sud-coréens, en 1940 elle a été emmenée dans un bordel militaire japonais. En semaine, elle était forcée d’avoir des relations sexuelles avec 15 soldats japonais par jour. Il semble, d’après elle, qu’ils étaient plus de 50 lors des jours de week-end. Elle a ensuite été emmenée dans des « stations de réconfort » militaires japonaises en Chine, à Hong Kong, à Sumatra, à Java, en Malaisie et à Singapour jusqu'à la capitulation du Japon. [Photo / Agences]

Le terme « femmes de réconfort » est un euphémisme japonais pour les femmes qui ont été forcées à se prostituer et agressées sexuellement dans des bordels militaires de campagne japonais avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.

A l'approche du 70e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale, le photographe sud-coréen Kim Kyung-Hoon a rencontré d'anciennes « femmes de réconfort » encore en vie en Chine et en Corée du Sud. Les longues années n'ont pas pu guérir leurs cicatrices, à la fois mentales et physiques.

Après de nombreuses années, les traces de cette expérience tragique ne sont plus visibles. Au lieu de cela, il a vu des femmes qui souffrent physiquement et socialement et dans des situations financières extrêmement difficiles. Avec peu ou pas de soutien autre que celui de leurs familles, ces femmes semblent s'évanouir en silence dans l'histoire.

Pour toutes ces survivantes vieillissantes, il reste peu de temps pour obtenir des excuses et une indemnisation qu'elles veulent de la part du Japon.

(Rédacteurs :Yin GAO, Guangqi CUI)
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