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Rencontre Obama-Poutine en marge du G20 sur une transition politique en Syrie

le Quotidien du Peuple en ligne | 17.11.2015 08h24
Rencontre Obama-Poutine en marge du G20 sur une transition politique en Syrie
Barack Obama parle à Vladimir Poutine à l'occasion d'une pause lors du sommet de travail du G20, dimanche à Antalya, en Turquie. ©Cem Oksuz / EPA

Les Etats-Unis et la Russie sont parvenus à un consensus au sein du G20 sur la nécessité d'une « transition politique dirigée par les Syriens et appartenant aux Syriens » à la suite d'une rencontre en marge du sommet entre Barack Obama et Vladimir Poutine, dimanche. Selon un responsable de la Maison Blanche, Barack Obama et Vladimir Poutine ont convenu que les Nations Unies seraient le médiateur des négociations entre l'opposition syrienne et le régime après une trêve.

Le dégel entre Obama et Poutine est arrivé lors du dîner de travail lançant le sommet, où les dirigeants du G20 devaient se pencher sur des stratégies visant à lutter contre l'extrémisme violent. Plus tôt dans la journée, le président américain avait utilisé ses remarques d'ouverture au sommet pour déclarer que l'Amérique intensifierait ses efforts pour « éliminer » l'Etat islamique et apporter également une « transition pacifique » en Syrie.

La séance d'ouverture du G20 de dimanche a observé une minute de silence pour rendre hommage aux 129 victimes des attentats terroristes de vendredi à Paris, et aux 102 personnes qui sont mortes à Ankara en octobre lorsque deux bombes ont explosé à l'extérieur de la gare de la capitale turque. L'hôte du G20, le Président turc Recep Tayyip Erdoğan, a déclaré que le terrorisme était une menace pour la paix et la sécurité dans le monde. Il y a un lien entre l'économie mondiale, le point central des réunions du G20, et la sécurité, a-t-il dit.

Le Ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius, qui remplaçait le Président François Hollande lors du sommet du G20, a dit que les attaques de Paris ont été un choc pour son pays. Il a dit que les extrémistes provoquaient à la « guerre civile » en essayant d'opposer son pays aux musulmans qui ne sont « pas tous des terroristes ». Selon le ministre, les attaques visaient délibérément les valeurs françaises et le mode de vie français et ne sont pas une réponse contre les actions militaires en Syrie et en Irak « Ce qu'ils n'acceptent pas, ce ne sont pas nos actions – c'est ce que nous sommes », ajoutant qu'« ils veulent que la majorité de la population assimile les musulmans au terrorisme afin d'avoir une sorte de guerre civile ».

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Yin GAO)
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