Dernière mise à jour à 15h53 le 20/11
Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est inquiété jeudi que le poste de président de la République du Liban soit vacant depuis 18 mois en raison de l'incapacité du Parlement à se mettre d'accord sur le nom du successeur de Michel Sleimane.
La Coordonnatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban, Sigrid Kaag, a fait un exposé de la situation mercredi devant les membres du Conseil.
Dans une déclaration à la presse publiée jeudi, les membres du Conseil ont réitéré dans les termes les plus forts leur condamnation de l'attentat commis par l'Etat islamique (EI), le 12 novembre à Beyrouth, qui a tué au moins 43 personnes et blessé plus de 200 autres.
Ils ont exprimé "leur profonde inquiétude concernant la vacance depuis plus de 18 mois de la présidence de la République, qui pèse gravement sur la capacité du Liban à répondre aux défis sécuritaires, économiques, sociaux et humanitaires auxquels est confronté le pays".
Le Conseil de sécurité a appelé tous les dirigeants libanais à respecter la Constitution du Liban, l'Accord de Taëf et le Pacte national, afin de faire de la stabilité du Liban et des intérêts nationaux la priorité face à la politique partisane, et à agir de manière responsable pour réunir rapidement une session parlementaire et procéder à l'élection d'un président.
Les membres du Conseil ont également noté avec préoccupation le profond impact socio-économique de la crise des réfugiés au Liban et ont exhorté les Etats membres à accroître leur assistance à ce pays.