France : le gouvernement va présenter de nouvelles mesures pour renforcer la sécurité des établissements scolaires

Les ministres français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et de l'Education Najat Vallaud-Belkacem doivent présenter jeudi de nouvelles mesures pour renforcer la sécurité des établissements scolaires, rapporte la presse française.

Le journal Le Parisien, révélait mercredi que "le rectorat de Paris et la préfecture de police ont planché pendant plusieurs semaines sur les améliorations et les modifications à apporter à la sécurisation des écoles".

"Plusieurs boutons anti-agression devraient ainsi être mis en place afin de pouvoir donner l'alerte au plus vite en cas d'attaque", explique le quotidien.

Par ailleurs, les "images des caméras de surveillance doivent être consultables en temps réel dans la loge du gardien et dans le bureau du proviseur ou du principal", est-il indiqué.

"Une des mesures phare consistera à pouvoir sanctuariser des espaces par étage ou par classe (...) entièrement hermétiques et inaccessibles depuis l'extérieur", note Le Parisien.

Il s'agirait d'une "sorte de 'pièce de sécurité' dans laquelle les enseignants pourraient conduire les enfants en cas d'attaque", précise jeudi la chaîne d'information BFM TV sur son site internet.

"Au-delà des mesures de prévention, M. Vallaud-Belkacem souhaite également la mise en place d'un vaste plan de formation aux premiers secours pour tous les enseignants, et pas seulement pour les professeurs des écoles", souligne la chaîne.

Mercredi, la radio France Info rappelait que "plusieurs dispositifs avaient été mis en œuvre pour renforcer la sécurité des établissements scolaires" depuis les attentats du 13 novembre.

"Les entrées et les sorties des établissements sont très surveillées, le stationnement devant est interdit, une fouille des sacs est possible surtout au collège et au lycée, enfin les patrouilles de police aléatoires ont été renforcées aux abords des établissements", est-il indiqué.

Avec les nouvelles mesures qui seront présentées jeudi, l'idée "est de pousser encore plus loin la coordination entre la police et l'Education nationale", concluait mercredi France Info.