Dernière mise à jour à 08h27 le 17/02
La présidente sud-coréenne Park Geun-hye a indiqué mardi que Séoul prendrait des mesures "plus fermes et plus efficaces" afin de créer un environnement qui incitera Pyongyang à changer.
Mme Park a déclaré dans un discours devant le parlement retransmis à la télévision nationale que ces mesures feraient prendre conscience à la RPDC du fait que le pays ne pourra survivre tant qu'il persistera avec son programme nucléaire.
Dans son discours, Mme Park a expliqué la décision de Séoul de fermer un parc industriel intercoréen la semaine dernière dans la ville frontalière de Kaesong dans le cadre de sanctions contre la RPDC à la suite de l'essai nucléaire et du tir de fusée de longue portée de Pyongyang.
La RPDC a lancé une fusée le 7 février afin de placer en orbite un satellite d'observation terrestre, un jour seulement après avoir mené un quatrième essai nucléaire, le premier essai d'une bombe H du pays. Séoul et la communauté internationale ont condamné ces provocations en les qualifiant de violations manifestes des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.
En réaction au tir de fusée, la Corée du Sud a décidé mercredi dernier de cesser les opérations dans la zone industrielle de Kaesong, que Séoul considérait comme une source clé de financement pour les programmes nucléaires et de missiles de Pyongyang.
La RPDC a répliqué jeudi dernier en fermant le parc industriel, dernier symbole de la coopération intercoréenne, en expulsant tous les travailleurs sud-coréens et en gelant les actifs de la Corée du Sud à Kaesong, tout en coupant les lignes de communication intercoréennes restantes.
Mme Park a indiqué que la fermeture complète du complexe de Kaesong n'était que le début d'une série de sanctions imposées à la RPDC en collaboration avec la communauté internationale.
La Corée du Sud ne cédera plus aux provocations de la RPDC et ne lui apportera plus aucune aide inconditionnelle, a souligné Mme Park.