Dernière mise à jour à 10h17 le 08/03
Les sanctions fermes imposées par le Conseil de sécurité de l'ONU à la République populaire démocratique de Corée (RPDC) cherchaient à inciter Pyongyang à reprendre les pourparlers de dénucléarisation, a indiqué lundi Mark Toner, porte-parole du département d'Etat américain.
"L'objectif de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU approuvée la semaine dernière est d'accroître la pression sur les dirigeants de la RPDC et de les encourager à reprendre les pourparlers de dénucléarisation dans le cadre des pourparlers à six", a déclaré M. Toner lors d'une conférence de presse.
Il a indiqué que les Etats-Unis mais aussi l'ensemble de la communauté internationale s'inquiétaient des activités récentes de la RPDC, qui continue à ne pas tenir compte de ces inquiétudes et ne manifeste "aucune volonté de retourner à la table des négociations pour discuter de la dénucléarisation".
M. Toner a souligné que les Etats-Unis continueraient à faire pression sur la RPDC "dans le but de lui faire reprendre les pourparlers sur la dénucléarisation".
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté la semaine dernière à l'unanimité une résolution prévoyant des sanctions plus fermes contre la RPDC en vue de freiner le programme nucléaire et le programme de missiles du pays. Les membres du conseil ont également plaidé pour une reprise rapide des pourparlers à six.
Les pourparlers à six, qui rassemblent la RPDC, la Corée du Sud, la Chine, le Japon, les Etats-Unis et la Russie, sont un mécanisme multilatéral considéré comme un moyen pratique de parvenir à la dénucléarisation dans la péninsule coréenne. Les pourparlers ont été lancés en 2003, mais sont dans l'impasse depuis décembre 2008. La RPDC a quitté la table des négociations en avril 2009.
Récemment, la Chine a également proposé une "approche parallèle" afin de résoudre ce dossier en dénucléarisant la péninsule coréenne et en remplaçant l'armistice coréen par un accord de paix.