Dernière mise à jour à 10h11 le 22/04
Les pourparlers de paix sur le Yémen ont débuté jeudi après-midi dans la ville de Koweït après un retard de trois jours, a rapporté la chaîne de télévision étatique.
Ces pourparlers, visant à mettre fin à un conflit meurtrier qui dure depuis un an, devaient à l'origine débuter lundi en présence de négociateurs du gouvernement yéménite reconnu par la communauté internationale et dirigé par le président Abd-Rabbu Mansour.
Cependant, les représentants du mouvement houthi et de l'ex-président Ali Abdallah Saleh ont refusé de quitter Sanaa, capitale du Yémen sous leur contrôle, "exigeant que le cessez-le-feu entré en vigueur le 10 avril soit pleinement respecté avant de participer aux discussions".
Mercredi, le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré aux journalistes à New York que les pourparlers débuteraient jeudi sous l'égide des Nations unies.
Les délégations se focaliseront sur la mise en œuvre de la résolution 2216 du Conseil de sécurité, a indiqué M. Dujarric lors d'un point de presse quotidien.
"Ils devraient élaborer un cadre qui ouvrira la voie à une résolution pacifique et ordonnée reposant sur l'initiative du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et les résultats de la Conférence du dialogue national", a-t-il indiqué.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé mardi toutes les parties concernées à "dialoguer de bonne foi" avec son représentant Ismail Ould Cheikh Ahmed de sorte que "les négociations puissent commencer sans plus tarder".
Les pourparlers au Koweït conctituent le 3e cycle de négociations organisées sous la houlette des Nations Unies. Les deux précédents avaient eu lieu en juin et en décembre 2015 sans aboutir à de réels progrès.