Dernière mise à jour à 13h41 le 25/05
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon qui a salué mardi la tenue des élections municipales au Liban a profité de cette occasion pour appeler tous les dirigeants libanais à "prendre leurs responsabilités et à élire un président dans les plus brefs délais, conformément à ce qu'exige la Constitution libanaise".
Le Liban n'a en effet plus de président depuis mai 2014.
Farhan Haq, porte-parole adjoint de l'ONU, a déclaré lors d'une conférence de presse de routine que M. Ban considérait les élections municipales libanaises comme "le reflet de la longue tradition démocratique du Liban, et une nouvelle preuve que le peuple libanais mérite d'être politiquement représenté à tous les niveaux".
"Le secrétaire général reste préoccupé par les échecs répétés des partis politiques libanais à élire un président de la République, un poste qui est maintenant vacant depuis deux ans. Comme l'a dit le secrétaire général au cours de sa récente visite au Liban, l'unité nationale et le statut international du Liban resteront fragiles et incomplets tant que cette vacance présidentielle persistera", a ajouté le porte-parole adjoint.
Plus tôt ce mois-ci, la coordonnatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Sigrid Kaag, a salué le lancement des élections municipales libanaises le 8 mai. Elle a fait l'éloge des préparatifs et de l'organisation avec succès par le ministère libanais de l'Intérieur et par les diverses municipalités, ainsi que de la sécurité efficace assurée par les Forces armées libanaises et par d'autres forces armées.
Le 8 mai, les Libanais se sont rendus aux urnes pour les élections municipales, qui ont lieu tous les six ans. Les élections municipales prendront fin le 29 mai, la première série d'élections ayant eu lieu à Beyrouth et dans la région de la Bekaa.
Au cours de sa visite au Liban en mars, le secrétaire général a appelé les pouvoir politiques libanais à mettre fin à la vacance présidentielle "le plus tôt possible".
"Le Liban est un symbole de diversité dans la région, et le vide présidentiel actuel doit être résolu au plus vite", a-t-il déclaré.
Au mois de mars, le Parlement libanais a échoué pour la 37e fois consécutive à élire un président pour remplacer Michel Sleimane, dont le mandat est arrivé à son terme le 25 mai 2014.