Dernière mise à jour à 08h22 le 13/06
(Xinhua/Reuters) |
Le président américain Barack Obama a décrit dimanche la tuerie de masse survenue dans une boîte de nuit gay de Floride comme un "acte de terrorisme" et un "acte de haine".
"Bien que l'enquête n'en soit encore qu'à ses débuts, nous en savons déjà assez pour affirmer qu'il s'agissait d'un acte de terreur et d'un acte de haine", a déclaré M. Obama dans la salle de conférence de la Maison Blanche.
Au moins 50 personnes ont été tuées et 53 autres blessées, dont un agent de police, au cours d'une fusillade survenue dimanche à l'aube au Pulse, une boîte de nuit gay très populaire d'Orlando, en Floride. Il s'agit de la fusillade la plus meurtrière de l'histoire américaine.
Le tireur, identifié par les autorités comme Omar Mateen, résident de Port St. Lucie en Floride, a été retrouvé mort dans la boîte de nuit après un échange de tirs avec la police.
C'est environ trois heures après le début de la fusillade que la police a finalement abattu le suspect, au cours d'une opération destinée à secourir les personnes qu'il avait prises en otage.
"Il était apparemment très organisé et bien préparé", a déclaré John Mina, chef de la police d'Orlando, au cours d'une conférence de presse tenue un peu plus tôt dans la journée. Le suspect était en possession d'une arme de type fusil d'assaut ainsi que d'un pistolet, a-t-il ajouté.
On ne savait pas encore à ce moment-là si le tireur avait ou non agi au nom du groupe terroriste Etat islamique (EI). Des responsables du FBI avaient cependant affirmé que Mateen avait appelé le 911 (numéro d'urgence de la police aux Etats-Unis) avant la fusillade, et qu'il avait jadis fait l'objet d'une enquête pour ses liens présumés avec des groupes islamistes.
Des informations ultérieures publiées dans la presse ont cependant révélé que l'EI avait revendiqué l'attaque d'Orlando.
Le président Obama a ordonné que tous les drapeaux du pays soient mis en berne.
La déclaration faite dimanche par M. Obama est la 20e qu'il aura adressée à la nation au sujet d'une tuerie de masse au cours de sa présidence.
Qualifiant la tuerie d'Orlando de "fusillade la plus meurtrière de l'histoire des Etats-Unis", M. Obama a une fois de plus rappelé au pays la triste réalité selon laquelle il reste "très facile pour quelqu'un de se procurer une arme" susceptible de servir à une tuerie de masse.