Dernière mise à jour à 08h34 le 01/07
La Sécurité générale libanaise a annoncé jeudi avoir saisi des armes et des explosifs au cours de plusieurs raids dans une zone frontalière située au nord-est du Liban.
"En s'appuyant sur les aveux d'un terroriste que nous avons arrêté, la Sécurité générale, appuyée par l'armée libanaise, a lancé un raid sur un repaire terroriste dans la zone de Wadi Aata, aux environs de la ville d'Arsal. Il s'agissait d'un raid préventif, qui a permis de saisir une ceinture d'explosifs, des armes et divers équipements militaires", a déclaré dans un communiqué la Sécurité générale, ajoutant qu'elle était encore à la recherche de plusieurs autres membres de la cellule terroriste.
La chaîne LBCI TV a de son côté rapporté que l'armée libanaise avait découvert une ceinture explosive et des munitions au domicile d'un homme actuellement détenu par la Sécurité générale.
Des centaines de partisans de l'Etat islamique (EI) et du Front al-Nosra, un groupe lié à Al-Qaïda, se terrent depuis deux ans dans les environs sauvages d'Arsal.
Leurs cachettes sont quotidiennement bombardées par l'armée libanaise, afin d'empêcher les activistes de pénétrer plus avant dans le pays.
Le Liban est en état d'alerte maximale depuis lundi, plusieurs kamikazes ayant attaqué la ville frontière d'Al-Qaa, dans le nord-est du pays, tuant cinq personnes et en blessant 30 autres.
Aucun groupe n'a revendiqué ces attentats, qui se sont produits à l'aube et dans la soirée.
Après les attentats, l'armée libanaise a arrêté plus de 400 réfugiés syriens, soupçonnés d'entretenir des liens avec des groupes militants, un peu partout à travers le pays.