Dernière mise à jour à 08h41 le 07/07
Le Kremlin a déclaré mercredi qu'il n'existait pas d'informations fiables sur l'implication de ressortissants russes dans les récentes attaques mortelles contre l'aéroport Atatürk d'Istanbul.
Lundi, les médias turcs ont rapporté que la police turque avait arrêté dans la nuit un Russe et un Kirghiz ayant des liens présumés avec l'Etat Islamique (EI) dans le cadre du triple attentat suicide du 28 juin qui a fait 45 morts et plus de 200 blessés.
Aucun groupe n'a revendiqué ces attaques, mais les autorités turques ont pointé du doigt l'EI.
Le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, a appelé à renforcer la coopération, notamment dans le partage d'informations sur la lutte contre le terrorisme international.
"Pendant de nombreuses années, la partie russe a remis des informations via des canaux de différents services, comme les services de renseignements, aux collègues turcs et européens, concernant des individus soupçonnés de vouloir rejoindre des groupes terroristes qui pouvaient se cacher sur le territoire turc et dans d'autres pays européens", a affirmé M. Peskov.
"Le plus souvent, ces signaux n'ont pas reçu l'attention qu'elle devait ni n'ont provoqué de réactions de nos collègues", a déclaré M. Peskov aux journalistes.
Selon lui, la Russie a systématiquement soutenu la coopération entre tous les Etats dans la lutte contre le terrorisme, qui est une menace universelle.
Aucun pays ne peut empêcher seul la propagation du terrorisme, a-t-il insisté.
La Russie et la Turquie commencent tout juste à renouer leurs relations après que le président turc Recep Tayyip Erdogan eut présenté des excuses à son homologue russe Vladimir Poutine, pour l'avion de guerre russe abattu par la Turquie en novembre l'année dernière.