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Ministère russe de la Défense : un hélicoptère de transport russe abattu dans une zone contrôlée par les terroristes

Xinhua | 02.08.2016 09h06

Un hélicoptère de transport russe Mi-8 a été abattu par des tirs dans une partie du territoire syrien contrôlée par le groupe terroriste anciennement connu sous le nom de Front al-Nosra, a annoncé lundi le ministère russe de la Défense.

"Selon nos informations, l'hélicoptère a été abattu depuis le sol dans la zone contrôlée par le groupe terroriste Jabhat Fateh al-Sham et par ses alliés de la soi-disant opposition modérée", a déclaré Sergei Rudskoi, à la tête de la Direction générale des Opérations du ministère russe de la Défense.

Le groupe Jabhat Fateh Al-Sham était anciennement connu sous le nom de Front al-Nosra, avant de rompre ses liens avec al-Qaïda et de changer de nom.

M. Rudskoi a décrit cette attaque comme un "acte terroriste contre les forces russes", qui sont déployées en Syrie dans le but d'aider le gouvernement syrien à lutter contre le terrorisme. Le Kremlin a également confirmé en début de journée que les cinq passagers de l'hélicoptère avaient perdu la vie dans le crash.

Il a également accusé les groupes terroristes Etat islamique et Jabhat Fateh al-Sham d'être responsables d'une centaine d'attaques dans la province septentrionale d'Alep au cours des deux derniers mois, des attaques qui comprennent notamment le bombardement continu de quartiers résidentiels.

M. Rudskoi a par ailleurs déclaré que la Russie soutenait pleinement l'initiative de l'ONU visant à "améliorer le déroulement des opérations d'aide humanitaire russo-syriennes à Alep". Moscou et Damas ont en effet lancé jeudi une opération humanitaire de grande envergure à Alep, et M. Rudskoi a confirmé que sept couloirs spéciaux avaient été ouverts pour acheminer de l'aide vers la ville.

Dans le but de mettre fin à la crise qui sévit depuis de longs mois à Alep, le président syrien Bachar al-Assad a en outre émis jeudi un décret offrant l'amnistie à tous les rebelles qui déposeraient les armes et se rendraient aux autorités dans un délai de trois mois à partir du 28 juillet.

Dans le même temps, l'armée syrienne a pris part lundi à de violents combats, les rebelles ayant lancé une offensive de grande envergure à Alep pour briser le siège imposé par les troupes gouvernementales.

(Rédacteurs :Qian HE, Wei SHAN)
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