Dernière mise à jour à 14h13 le 22/08
Le Japon a officiellement protesté mercredi contre le tir d'un missile balistique par la République populaire démocratique de Corée (RPDC), le qualifiant de violation des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.
Lors d'une conférence de presse, le ministre japonais de la Défense, Gen Nakatani, a indiqué que le projectile, qui était vraisemblablement un missile Rodong à moyenne portée, a volé sur une distance d'un millier de kilomètres, avant de s'abîmer en mer au large de la péninsule d'Oga, dans l'ouest de la préfecture d'Akita sur l'île de Honshu.
M. Nakatani a précisé que le missile était tombé en mer du Japon, dans la Zone économique exclusive (ZEE) de l'archipel, et que ses services étaient en train d'analyser la situation. Il a ajouté que le ministère et les garde-côtes cherchent à déterminer si des avions ou des bateaux circulant aux alentours ont subi des dégâts.
Gen Nakatani a par ailleurs ordonné aux Forces d'autodéfense japonaises de se placer en état d'alerte élevée
"Ce nouveau tir est une violation des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et constitue un acte extrêmement problématique et dangereux du point de vue de la sécurité maritime et aérienne", a accusé le gouvernement japonais dans un communiqué.
La vague de tirs récents s'est faite, selon Tokyo, au mépris des résolutions votées par le Conseil de sécurité de l'ONU contre la RPDC pour son programme nucléaire militaire et le recours à la technologie des missiles balistiques, qui sont tous deux interdits par ces résolutions. Outre les essais ou tentatives d'essai de missiles, la RPDC a également mené quatre essais nucléaires.