Dernière mise à jour à 14h13 le 22/08
Une commission des libérations conditionnelles de l'Etat hébreu a rejeté jeudi une demande de libération anticipée de l'ancien président israélien Moshe Katsav, condamné à sept ans de prison en 2011 pour viol et harcèlement sexuel.
La même commission avait déjà rejeté en avril dernier une demande de réduction d'un tiers de cette peine. Les avocats de M. Katsav ont annoncé qu'ils feraient appel.
En juillet dernier, un tribunal de Lod (centre) avait ordonné à cette commission de réexaminer sa décision après que l'Autorité de réhabilitation pénitentiaire eut annoncé avoir lancé un nouveau programme de réhabilitation hors de prison auquel M. Katsav pouvait prétendre.
En vertu de la loi israélienne, des prisonniers peuvent jouir d'une libération anticipée à la condition qu'ils reconnaissent leurs crimes et participent à un programme de réhabilitation au sein de la prison. Or, Moshe Katsav n'a jamais reconnu ses torts et refusé de participer à tout programme de réhabilitation.
Agé de 70 ans, M. Katsav a été le huitième président de l'Etat hébreu, un poste essentiellement honorifique, entre 2000 et 2007. Il a été condamné il y a cinq ans pour viol de deux subordonnées, ainsi que pour harcèlement sexuel, actes indécents et entrave à la justice.