Dernière mise à jour à 14h13 le 22/08
La majorité des jeunes Blancs américains estiment que la candidate démocrate à la présidentielle, Hillary Clinton, a intentionnellement enfreint la loi dans l'affaire de ses courriers électroniques privés, au cours de son mandat au sein du Département d'Etat américain, a révélé un nouveau sondage.
Cette nouvelle étude de GenForward a indiqué que parmi les adultes blancs âgés de 18 à 30 ans, 54 % des répondants estimaient que l'ancienne secrétaire d'Etat américaine avait sciemment commis un crime. Seuls 17 % d'entre eux pensent qu'elle n'était pas consciente d'avoir enfreint la loi.
Par contraste, l'étude a montré que les jeunes adultes américains non-blancs avaient dans l'ensemble une opinion plus favorable de Mme Clinton. Néanmoins, 32 % des Hispano-Américains, 29 % des Asio-Américains et 21 % des Afro-Américains estiment tout de même que Mme Clinton a intentionnellement enfreint la loi.
Sur l'ensemble des jeunes adultes américains, 43 % pensent que Mme Clinton a sciemment commis un crime, selon l'étude.
Cette étude intervient alors que Mme Clinton lutte pour s'assurer le soutien des jeunes électeurs, après une campagne primaire peu convaincante.
Tandis que Mme Clinton jouit d'un large soutien parmi les électeurs les plus âgés, son ancien rival dans la course à l'investiture démocrate, le sénateur du Vermont, Bernie Sanders, a remporté un fort soutien parmi les votants les plus jeunes.
Selon une récente étude de l'université Tufts, plus de 2 millions de jeunes électeurs avaient voté pour M. Sanders dans 21 Etats à la date du 1er juin, tandis que seuls 760 000 jeunes électeurs s'étaient prononcés en faveur de Mme Clinton.
Au terme d'une enquête du FBI ayant duré près d'un an, Loretta Lynch, procureur général des Etats-Unis, a déclaré le mois dernier que Mme Clinton n'encourrait aucune poursuite criminelle dans l'affaire des courriers électroniques privés envoyés au cours de son mandat au sein du Département d'Etat.
En mars 2015, Mme Clinton a reconnu avoir échangé environ 60 000 courriers électroniques depuis une adresse email privée au cours de son mandat dans l'administration Obama. La moitié environ de ces courriels étaient d'ordre personnel, et ont donc été effacés.