Dernière mise à jour à 14h13 le 22/08
Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a annoncé lundi que le pays n'avait pas pu élire un nouveau président car le quorum n'avait pas été réuni au Parlement.
La prochaine session du Parlement consacrée à l'élection du président aura lieu le 7 septembre, selon M. Berri.
Le Liban est sans président depuis mai 2014, date à laquelle le mandat de l'ancien président Michel Sleimane est arrivé à échéance sans que son successeur ait été désigné.
Depuis, les différends politiques entre les camps rivaux du 8 mars, soutenu par l'Iran et la Syrie, et du 14 mars, allié de l'Arabie saoudite et de l'Occident, ont empêché la tenue des élections présidentielles.
Sur la question de la présidence, le camp du 14 mars soutient le leader du parti des Forces libanaises, Sami Geagea, alors que le camp du 8 mars est favorable au chef du bloc du Changement et de la réforme, Michel Aoun.
Parallèlement, pour sortir de l'impasse présidentielle, ''Avenir,'' le premier parti du camp du 14 mars, soutient le chef du mouvement Marada, Suleiman Franjieh.
Seulement 31 membres du Parlement ont participé à la session de lundi alors que la Constitution stipule que le président doit être élu par les deux tiers des 128 membres du Parlement.
Conformément à la loi sur le partage des pouvoirs, le président libanais doit être un chrétien maronite, le président du Parlement un musulman chiite et le Premier ministre un musulman sunnite.
En l'absence de président, le cabinet, conduit par le Premier ministre Tammam Salam, dirige le pays.