Dernière mise à jour à 08h16 le 18/10
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a réaffirmé lundi la détermination de son pays à se joindre à l'opération lancée plus tôt ce même jour pour reprendre la ville irakienne de Mossoul aux mains de l'État islamique (EI).
"La Turquie a une frontière longue de 350 kilomètres avec l'Irak et elle est sous menace constante", a déclaré M. Erdogan dans un discours télévisé lors d'une conférence internationale à Istanbul.
Malgré la vive opposition de Bagdad, le dirigeant turc a promis qu'Ankara "s'impliquera dans cette opération et sera à la table" des discussions pour prévoir les suites de cette offensive.
"Il n'est pas possible pour la Turquie de rester en dehors", a-t-il dit.
Le Premier ministre irakien Haider Al-Abadi a fait vœu de refuser la participation d'Ankara à l'offensive pour libérer Mossoul "quelles que soient les circonstances".
Les tensions montent sur la présence de troupes turques au camp de Bashika près de Mossoul, qui est la deuxième plus grande ville d'Irak à être tombée entre les mains de l'EI en juin 2014.
Lundi matin, M. Al-Abadi a déclaré le lancement de cette campagne attendue depuis longtemps, avec le soutien d'une coalition menée par les États-Unis.
Cette campagne est la plus importante d'Irak depuis le retrait des troupes des États-Unis en 2011.