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La Russie dément toute implication dans les frappes aériennes présumées sur une école d'Idlib

Xinhua | 28.10.2016 08h57

Le ministère russe de la Défense a démenti jeudi toute implication russe dans les frappes aériennes présumées qui auraient touché une école dans la ville syrienne d'Idlib, affirmant que les preuves diffusées par les médias étaient "fabriquées de toutes pièces".

"La vidéo de ces frappes aériennes présumées qui a été diffusée par différents médias est constituée de dix extraits différents, montés bout à bout, et filmés à chaque fois avec une résolution différente", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère, le major-général Igor Konashenkov.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme, un groupe de veille basé au Royaume-Uni, a affirmé mercredi qu'un raid aérien attribué à des appareils russes avait pris pour cible des civils à Idlib, frappant entre autres un complexe scolaire et tuant 26 civils, pour la plupart des enfants et des enseignants.

La télévision d'Etat syrienne a cité une source au sein des forces armées, affirmant qu'un certain nombre de combattants avaient été tués dans des frappes à Idlib, mais ne mentionnant ni école, ni pertes civiles.

"C'est une tragédie. C'est une honte. Et si c'est une attaque délibérée, c'est un crime de guerre", a déclaré mercredi Anthony Lake, directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF), ajoutant qu'il s'agissait de "l'attaque la plus meurtrière contre une école" au cours des cinq ans et demi de crise que traverse ce pays du Moyen-Orient.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
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