Dernière mise à jour à 08h25 le 07/12
Mardi, les frappes aériennes menées sur les zones contrôlées par les rebelles, et plus précisément sur la ville d'Idleb, au nord-ouest du pays, ont tué vingt-cinq personnes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
Les frappes aériennes ont ciblé plusieurs zones situées à la périphérie d'Idleb, selon l'Observatoire.
L'observatoire établi au Royaume-Uni a indiqué que le bilan pourrait s'alourdir car un grand nombre de personnes sont grièvement blessées.
Il a ajouté que les frappes pourraient avoir été menées par des avions russes.
L'observatoire a également indiqué que mardi, cinq personnes ont été tuées et quinze autres blessées par des bombardements effectués par des rebelles sur les villes chiites de Kafraya et Foa, à la périphérie d'Idleb.
Dimanche, au moins trente-quatre personnes ont été tuées par d'autres frappes aériennes, similaires, à Idleb, a poursuivi l'observatoire.
Une grande partie de la région d'Idleb est tombée entre les mains des rebelles au cours de l'année passée, à l'exception de deux villes chiites, restées fidèles au gouvernement.
Les rebelles qui fuient ou évacuent les zones sous leur contrôle dans la capitale, Damas, ou dans la ville septentrionale d'Alep, se dirigent tous vers Idleb, transformant la province en une région ou les opposants armés sont de plus en plus nombreux.