Dernière mise à jour à 08h23 le 15/12
Pyongyang a vivement condamné mardi Washington pour avoir porté la question des droits de l'Homme en République populaire démocratique de Corée (RPDC) devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, y voyant "un acte hostile et hideux".
Kim In Ryong, représentant permanent adjoint de la RPDC auprès de l'ONU, a déploré devant la presse que l'ambassadrice américaine Samantha Power, "laquais" du président Barack Obama, a porté la question "inexistante" des droits de l'Homme en RPDC vendredi dernier devant le Conseil.
Pyongyang "condamne fermement ce tapage anti-RPDC sur les 'droits de l'Homme' mené à nouveau devant le Conseil de sécurité comme un acte hostile et hideux qui porte atteinte à la souveraineté de la RPDC", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
La RPDC insiste sur le fait que les discussions sur les droits de l'Homme n'ont pas leur place au Conseil de sécurité, ce dernier étant principalement chargé du maintien de la paix et la sécurité internationales, alors qu'elles peuvent se tenir devant le Conseil des droits de l'Homme à Genève.
Selon Washington, la RPDC néglige le bien-être de sa population au profit de lourdes dépenses pour ses programmes nucléaire et balistique, qui ont par ailleurs été l'objet de sanctions répétées du Conseil de sécurité.