Dernière mise à jour à 08h34 le 26/12
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a convoqué dimanche les ambassadeurs des pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies pour les réprimander sur l'adoption d'une résolution sur les colonies de Cisjordanie, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.
Le ministère a indiqué dans un communiqué que les ambassadeurs devraient arriver au siège du ministère à Jérusalem dimanche, malgré les vacances de Noël.
En tout, 10 ambassadeurs ou leurs représentants étaient attendus à Jérusalem. Il s'agit des ambassadeurs de la France, de la Grande-Bretagne, de la Chine, de la Russie, de l'Espagne, du Japon, de l'Egypte, de l'Angola, de l'Ukraine et de l'Uruguay.
Ce geste faisait partie d'un "prix diplomatique et économique" que M. Netanyahu a promis d'exiger des pays qui ont soutenu la résolution historique du Conseil de sécurité appelant à mettre fin à la colonisation juive en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Au cours de sa réunion hebdomadaire du cabinet, M. Netanyahu a continué à critiquer le président américain Barack Obama pour ne pas avoir utilisé le droit de veto des Etats-Unis pour empêcher le vote du Conseil de sécurité.
Le gouvernement Obama a soutenu et a insisté sur l'adoption de la résolution du Conseil de sécurité, a indiqué M. Netanyahu, selon un communiqué publié par son bureau.
"Au fil des décennies, les administrations américaines et les gouvernements israéliens étaient en désaccord sur les colonies. Mais nous avons convenu que le Conseil de sécurité n'a pas été le lieu pour résoudre ce problème", a-t-il souligné.
Dimanche également, le ministre de la Défense Avigdor Lieberman a demandé au Coordonnateur israélien des activités gouvernementales dans les Territoires de cesser toutes les réunions et entretiens avec des responsables palestiniens de haut rang.
La résolution, adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU à une majorité de 14 à 0 (les Etats-Unis se sont abstenus), demande à Israël de cesser immédiatement et entièrement toutes les activités de colonisation sur le territoire palestinien occupé, y compris à Jérusalem-Est.
La résolution affirme que la construction de colonies israéliennes n'a "aucune validité juridique et constitue une violation flagrante du droit international".