Dernière mise à jour à 08h22 le 25/01
(Photo / Xinhua) |
Des représentants de l'Iran, de la Russie et de la Turquie ont participé mardi à la deuxième journée des pourparlers de paix sur la Syrie à Astana, la capitale du Kazakhstan, et ont décidé de créer un mécanisme trilatéral pour parvenir à un cessez-le-feu.
Au cours de cette rencontre internationale, les trois Etats ont émis un communiqué conjoint pour réaffirmer leur engagement en faveur de la souveraineté, de l'indépendance, de l'unité et de l'intégrité territoriale de la Syrie.
Ils ont déclaré qu'ils soutenaient tous trois des négociations entre le gouvernement syrien et les groupes armés de l'opposition, et estimaient que le conflit ne pouvait pas être réglé par des moyens militaires.
Les parties en présence ont réaffirmé leur détermination à parvenir à la paix, ainsi qu'à combattre l'Etat islamique (EI) et le Front al-Nosra, qui doivent être mis à part des autres groupes armés d'opposition.
L'Iran, la Russie et la Turquie apprécient par ailleurs la participation à cette conférence de l'Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Syrie, en vertu de la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'ONU, a déclaré le communiqué.
Le conflit syrien ne peut pas être résolu par des moyens militaires, mais uniquement par le biais d'un processus politique, a ajouté le communiqué, tout en saluant la volonté de l'opposition syrienne de prendre part à la prochaine série de négociations.
Les trois pays ont souligné que la rencontre internationale d'Astana constituait une plateforme efficace pour organiser un dialogue direct entre le gouvernement syrien et l'opposition, et ont remercié le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev et la partie kazakhe en général pour avoir accepté d'héberger ces négociations de paix.
Les pourparlers de paix internationaux sur la Syrie ont débuté lundi à Astana. Ont pris part aux négociations les délégations du gouvernement syrien et de l'opposition, des représentants de la Russie, de la Turquie et de la Syrie, ainsi que l'Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura. L'ambassadeur américain au Kazakhstan George Krol a également assisté à la rencontre en tant qu'observateur.