Dernière mise à jour à 08h46 le 13/03
La présidente sud-coréenne destituée Park Geun-hye a présenté dimanche, par l'intermédiaire de son porte-parole, ses excuses pour son mandat présidentiel inachevé.
Min Kyung-wook, porte-parole de l'ancienne présidente, a lu un bref communiqué dans lequel Mme Park s'excusait de ne pas avoir achevé son quinquennat à la tête du pays.
Si elle n'avait pas été destituée, son mandat aurait pris fin en février 2018. Elle avait pris ses fonctions de 18e président du pays en février 2013.
Mme Park a exprimé sa reconnaissance à ses partisans et déclaré qu'elle assumerait la responsabilité pour tout.
Cela prendra du temps, mais la vérité sera dévoilée, a déclaré Mme Park dans le communiqué.
Mme Park est rentrée dimanche soir chez elle dans le sud de Séoul, deux jours après la décision de la Cour constitutionnelle d'approuver la loi sur sa destitution adoptée le 9 décembre dernier par le Parlement.
Mme Park est devenue le premier chef d'Etat sud-coréen a avoir été destitué.
Des centaines de partisans de Mme Park l'ont accueillie à son retour chez elle, clamant que la destitution n'était pas valide.
Souriante, Mme Park a salué ses partisans et serré la main de députés de son parti, le Parti de la Corée libre, précédemment dénommé Saenuri.
A présent, Mme Park fera l'objet de poursuites criminelles et pourrait être arrêtée, car elle a perdu son immunité de chef d'Etat.
Le parquet sud-coréen l'a reconnue complice de sa confidente de longue date Choi Soon-sil, qui est actuellement arrêtée pour de multiples chefs d'accusations, dont corruption.