Dernière mise à jour à 10h05 le 17/03
Des policiers montent la garde à l'extérieur du bureau parisien du Fonds Monétaire International (FMI), en France, le 16 mars 2017. (Xinhua/Han Bing) |
Des résidus de timbres grecs ont été retrouvés sur le colis piégé qui a explosé ce jeudi au bureau parisien du Fonds Monétaire International (FMI) situé dans le 16ème arrondissement de Paris, blessant une assistante de direction, selon plusieurs médias citant une source proche de l'enquête.
Une enquête a été ouverte par la section antiterroriste du parquet de Paris et selon une source policière grecque citée par plusieurs médias français, la piste s'orienterait vers le groupe anarchiste grec "Conspiration des cellules de feu" qui pourrait être à l'origine de l'envoi du colis piégé.
Le même groupe avait revendiqué la veille l'envoi d'un courrier piégé au ministère allemand des Finances : "il y a des ressemblances avec un autre événement de même nature qui s'est produit à Berlin il y a quelques jours donc nous cherchons à connaître les causes de ce qui s'est passé à Paris dans le cadre d'une enquête internationale" a déclaré le président français François Hollande en marge d'un déplacement en Corrèze, ce jeudi, qualifiant l'acte "d'attentat".
Aux environs de 11h30 heure locale (10h30 GMT) une assistante de direction a été blessée "au visage par des éclats ainsi qu'un blast aux tympans" suite à l'explosion d'un "engin pyrotechnique ou un gros pétard" se trouvant dans un colis, selon le préfet de police de Paris, Michel Cadot qui avait annoncé qu'il n'y avait pas "le moindre risque quant à sa vie ou à une urgence absolue" ce jeudi dans la matinée.
Le chef de l'État français a rappelé que l'état d'urgence était toujours en vigueur et ce, jusqu'au 15 juillet prochain. Le ministre français de la Justice avait annoncé, mercredi 15 mars, que "les conditions étaient réunies" pour la levée de l'état d'urgence, précisant que la décision appartiendrait au prochain gouvernement.