Dernière mise à jour à 14h02 le 21/03
A l'occasion de la Journée internationale de la Francophonie, l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a souligné lundi son "engagement irréductible" à promouvoir la diversité linguistique et culturelle, tandis que le secrétariat des Nations Unies a célébré le même jour au siège de l'organisation la langue française avec une discussion consacrée au multilinguisme.
"La langue française rapproche des continents et des communautés d'origines, de cultures et de croyances différentes. Elle tisse des liens de solidarité, elle ouvre des opportunités pour le développement et la lutte contre la pauvreté, elle représente un levier d'innovation et de créativité", a déclaré la directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, dans un message diffusé à l'occasion de la journée célébrant chaque 20 mars la langue française.
"Aux côtés de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), l'UNESCO réaffirme aujourd'hui son attachement à valoriser le potentiel immense de la langue française comme outil pour la paix et pour la pleine réalisation des Objectifs de développement durable pour tous", a dit Mme Bokova.
Le secrétariat des Nations Unies a célébré lundi la langue française avec une discussion interactive consacrée au multilinguisme comme "valeur fondamentale des Nations Unies et un impératif d'efficacité".
Co-organisé par l'OIF et le Groupe des ambassadeurs francophones, l'événement met l'accent sur deux champs d'action où la diversité linguistique est essentielle, à savoir l'activité des juridictions internationales et les missions de terrain.
"En tant que langue de travail au même titre que l'anglais, le français bénéficie d'un statut unique au sein des Nations Unies", a déclaré la secrétaire générale adjointe aux affaires de l'Assemblée générale et à la gestion des conférences et coordinatrice pour le multilinguisme des Nations Unies, Catherine Pollard.
"Je crois important de rappeler que la langue française n'est pas sur le point de disparaître à l'ONU. Loin s'en faut. Le monolinguisme n'est pas une fatalité", a-t-elle ajouté.