Dernière mise à jour à 08h33 le 23/03
Le gouvernement turc a adressé mercredi une lettre officielle au gouvernement américain pour lui demander de retirer la Turquie de la liste des pays visés par l'interdiction des appareils électroniques en cabine, une journée à peine après la mise en place de cette nouvelle mesure de sécurité par les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
Ahmet Arslan, ministre turc des Transports, des Affaires maritimes et des Communications, a déclaré mercredi avoir adressé une lettre à son homologue américain, afin de demander aux autorités américaines de retirer l'aéroport international Atatürk d'Istanbul - le plus grand aéroport de Turquie - de la liste des aéroports concernés par cette interdiction, selon la presse locale.
M. Arslan a déclaré qu'il enverrait également une lettre à son homologue britannique, le Royaume-Uni ayant annoncé une décision similaire quelques heures à peine après les Etats-Unis.
Mardi, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont en effet interdit les appareils électroniques de grandes dimensions en cabine à bord des vols directs en provenance du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, en raison d'inquiétudes liées au terrorisme.
Dès à présent, les passagers se verront interdire d'emmener en cabine tout appareil électronique plus grand qu'un téléphone portable, comme les ordinateurs portables, les tablettes et liseuses électroniques, ou les appareils photo.
Cette mesure s'applique à tous les vols directs vers les Etats-Unis en provenance de dix aéroports situés en Jordanie, en Turquie, en Arabie saoudite, au Koweït, au Qatar, aux Emirats arabes unis et au Maroc. Pour ce qui du Royaume-Uni, la nouvelle réglementation ne concerne que six pays : la Turquie, le Liban, l'Egypte, l'Arabie saoudite, la Jordanie et la Tunisie.