Dernière mise à jour à 08h35 le 31/03
La chancelière allemande Angela Merkel, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, et le président du Conseil européen Donald Tusk ont participé au Congrès du Parti populaire européen (PPE) jeudi à Malte, où ils ont abordé les problèmes de migration et du Brexit dans leurs discours, ont rapporté les médias locaux.
Mme Merkel a souligné que bien que la libre circulation soit importante, il est également important de ne pas ignorer les frontières européennes. "Nous ne voulons pas nous isoler tout en cherchant des réponses possibles à l'intégrité territoriale, principe que nous maintenons depuis la Seconde Guerre mondiale", a-t-elle déclaré.
Elle a également mentionné qu'il fallait à l'Union européenne (UE) une force de police commune si l'UE voulait protéger ses frontières. "La Syrie ne fait pas partie de l'Europe, mais cela ne signifie pas que nous ne devons pas agir".
M. Tusk a pour sa part souligné que seule l'unité en Europe peut garantir la souveraineté. Parlant du Brexit, il a affirmé que la décision britannique "nous a rendu plus déterminés et plus unis qu'avant".
Il a également insisté sur le fait que le principal ennemi de l'unité est le populisme et qu'il doit être combattu car il est "l'opposé de l'unité moderne".
M. Juncker a quant à lui clamé que l'Europe n'avait jamais ressenti le besoin d'autant d'unité. Selon lui, le continent qui a été torturé a réussi à obtenir une période de paix de 60 ans grâce à cette union. "Maintenant, il y a le Brexit, quelques jours après les célébrations de ce 60ème anniversaire".
Il s'est cependant montré optimiste pour l'avenir. "C'est un nouveau départ pour quelque chose de plus fort et de meilleur. Ce n'est pas la fin, bien que certains sur d'autres continents le souhaiteraient, comme Trump", a rapporté le Malta Independent Online, citant M. Juncker.