Dernière mise à jour à 09h55 le 14/05
Les Palestiniens de Cisjordanie ont commencé à se rendre aux urnes samedi matin pour désigner leurs représentants aux conseils villageois et municipaux, malgré l'absence de trois partis palestiniens : le mouvement islamique du Hamas, le Djihad islamique palestinien (JIP) et l'organisation marxiste-léniniste du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP).
Ces élections municipales ne concernent pas la bande de Gaza.
Quelque 780.000 électeurs voteront pour désigner les représentants de 145 conseils. Cent quatre-vingt-une circonscriptions n'ont inscrit qu'une seule liste électorale, ce qui fait que les candidats seront investis sans passer par une élection.
Soixante-cinq conseils n'ont présenté aucune liste, ce qui entraînera une prolongation du mandat des conseillers actuels jusqu'aux prochaines élections municipales.
Les élections municipales devraient aussi prendre place dans des villes et des villages aux alentours de Jérusalem-Est, mais pas dans la ville en elle-même, où un comité spécial de gouvernance sera mis en place et administré par la loi électorale palestinienne.
Les dernières élections municipales palestiniennes ont eu lieu uniquement en Cisjordanie en 2012, sept ans après le scrutin précédent. Les rivalités et querelles internes entre les principaux mouvements palestiniens, tels que le parti du Fatah du président Mahmoud Abbas et le Hamas, basé à Gaza, ont conduit au report des élections à plusieurs reprises.
Le Hamas a participé aux premières élections municipales tenues en 2005, puis aux élections législatives de 2006, où il a remporté une victoire écrasante, obtenant 74 des 132 sièges.
Cependant, le mouvement a refusé de participer à de nouvelles élections depuis qu'il a pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007 au motif que les dissensions internes devaient cesser avant d'envisager la tenue d'élections locales.