Dernière mise à jour à 09h08 le 28/06
La Direction exécutive du Comité des Nations Unies chargé de la lutte contre le terroriste des Nations Unies (CTED) s'est félicité de l'initiative majeure prise par le secteur privé pour lutter contre le terrorisme en ligne, selon un communiqué publié mardi par l'ONU sur son site officiel.
Lundi, les entreprises Facebook, Microsoft, Twitter et YouTube ont annoncé la création du Forum Internet mondial pour lutter contre le terrorisme - une initiative visant à dissocier leurs services aux consommateurs des terroristes et les extrémistes violents.
"Je suis heureux de cette initiative majeure qui élève notre partenariat public-privé existant avec ces entreprises et d'autres", a déclaré Jean-Paul Laborde, le directeur exécutif du CTED qui dirige déjà avec la fondation ICT4Peace l'initiative "Tech Against Terrorism".
Pour M. Laborde, le terrorisme est une menace mondiale qui ne peut être vaincue que par des efforts soutenus et conjoints. "Les Nations Unies restent déterminées à s'attaquer au fléau du terrorisme et nous sommes impatients de rester un partenaire clé du secteur privé", a-t-il dit, soulignant que le Conseil de sécurité reste saisi de cette question et d'autres qui représentent de sérieuses menaces pour la paix et la sécurité internationales, et son adoption le mois dernier de la résolution 2354 (2017) fournit un cadre international complet pour lutter contre les récits terroristes.
Soulignant que la propagation du terrorisme et de l'extrémisme violent est un problème mondial pressant et un défi critique, ces entreprises ont déjà élaboré des politiques et des pratiques de retrait qui leur permettent de prendre une ligne dure contre le contenu extrémiste terroriste ou violent sur leurs services aux consommateurs hébergés.
Les travaux du nouveau forum seront conduits au fur et à mesure en fonction des besoins et des réponses à apporter qui changeront selon les tactiques terroristes et extrémistes en constante évolution. Au départ, le travail se concentrera sur les solutions technologiques, la recherche, le partage de connaissance, cette dernière devant permettre un engagement avec les petites entreprises, le développement de bonnes pratiques et la diffusion d'un contre-discours au terrorisme.