Dernière mise à jour à 09h43 le 01/07
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, est arrivé vendredi en Suisse pour tenter de faire avancer les discussions sur la réunification de Chypre au sein d'une fédération.
Le chef de l'ONU rencontrera les participants de la conférence organisée dans la station alpine de Crans-Montana et présidera ensuite une séance de discussions sur les questions apparentées.
Cette nouvelle conférence sur la réunification de l'île méditerranéenne organisée sous les auspices des Nations Unies a ouvert ses portes mercredi matin et M. Guterres y a vu "un bon début, constructif".
Le conseiller spécial de l'ONU sur Chypre, Espen Barth Eide, a déclaré à l'ouverture que cette conférence offrait la "meilleure chance" de parvenir à une solution au problème chypriote.
Pour Jeffrey Feltman, secrétaire général adjoint de l'ONU en charge des affaires politiques et représentant de M. Guterres à cette conférence, il s'agit là d'une "opportunité historique" de résoudre un problème vieux de plus de 40 ans.
Le dirigeant chypriote turc Mustafa Akinci, le président chypriote grec Nicos Anastasiades, ainsi que les ministres des Affaires étrangères et représentants de la Turquie, de la Grèce et du Royaume-Uni participent également à cette conférence en tant que "garants", tout comme l'Union européenne.
Des responsables de l'ONU ont expliqué que parmi les six principaux chapitres des négociations, "la sécurité et les garanties" qui y sont associées est celui sur lequel "les positions sont diamétralement opposées" ou "sont du moins traditionnellement diamétralement opposées".
L'ONU a ajouté que quatre autres chapitres -la gouvernance et le partage du pouvoir, les droits de propriété, l'économie et la place dans l'UE- sont en grande partie bouclés et que les deux camps ont beaucoup progressé sur le chapitre des arrangements territoriaux.
L'ONU a prévu que la conférence s'achève le 7 juillet, même si elle n'exclut pas qu'elle s'achève plus tôt ou qu'elle aille au-delà de cette date.
L'île de Chypre est coupée en deux depuis que la Turquie a envahi la partie nord en 1974 en réponse à un coup d'Etat mené par des militaires grecs, occupant 37% du territoire.