Dernière mise à jour à 09h10 le 06/07
Le ministre sud-coréen de la Défense Han Min-koo a fait savoir mercredi qu'aucun signe d'activité nucléaire n'avait été détecté en République populaire démocratique de Corée (RPDC).
M. Han a déclaré aux députés que la RPDC pouvait mener un nouvel essai nucléaire à tout moment, mais qu'aucun signe indiquant qu'elle en préparait un n'avait été détecté.
Certains observateurs estiment que la RPDC pourrait bientôt mener un sixième essai nucléaire après que le pays a annoncé mardi avoir testé avec succès un nouveau modèle de missile balistique intercontinental de type Hwasong-14.
Pyongyang a mené ses quatrième et cinquième essais de bombes atomiques en janvier et en septembre l'année dernière, provoquant une escalade des tensions dans la péninsule coréenne.
Il semblerait que la capacité de la RPDC à miniaturiser une tête nucléaire ait atteint un bon niveau, a précisé M. Han.
En réponse au tir d'essai de la RPDC, les unités de missiles de la Corée du Sud et des Etats-Unis ont mené des exercices conjoints de missiles balistiques sur la côte est de la Corée du Sud.
C'était la première fois que les deux alliés menaient des exercices de missiles en réaction à des provocations de la part de la RPDC, selon le ministre.
Il a en outre indiqué que l'on ignorait encore si la RPDC maîtrisait la technologie de rentrée, mais que le missile de mardi avait une portée de 7.000 à 8.000 km.
Le missile de la RPDC a parcouru environ 930 km et a atteint une altitude de 2.800 km. Le Pentagone a confirmé qu'il s'agissait d'un nouveau missile balistique intercontinental.