Dernière mise à jour à 16h14 le 27/07
Le chef des Forces d'autodéfense terrestres du Japon, Toshiya Okabe, s'apprête à démissionner à la suite d'un scandale lié à la dissimulation par le ministère de la Défense des rapports d'activités quotidiens des Casques bleus japonais au Soudan du Sud, ont rapporté jeudi les médias japonais.
Selon l'agence de presse japonaise Kyodo, une source gouvernementale aurait indiqué que le général Okabe, qui figure parmi les responsables qui ont pris la décision de cacher l'existence de ces rapports, devrait démissionner.
Le général n'a pas confirmé cette information lorsqu'il a été interrogé à ce sujet jeudi matin, ont rapporté les médias japonais.
Ce scandale implique également la ministre de la Défense, Tomomi Inada, appelée par les partis d'opposition à démissionner car elle aurait été au courant de l'existence de ces rapports détaillant la détérioration de la situation sécuritaire pour les troupes japonaises. Le ministère de la Défense a ouvert une enquête interne sur cette affaire.
Les résultats de cette enquête seront probablement annoncés vendredi, selon des sources proches de cette affaire.
Un contingent des Forces d'autodéfense japonaises a participé à la construction d'infrastructures au Soudan du Sud dans le cadre de la mission des Nations Unies de 2012 jusqu'à leur retrait du pays en mai dernier, qui a été justifié par le Premier ministre japonais Shinzo Abe par la nouvelle phase de construction nationale qu'aurait entamé le Soudan du Sud.
Le gouvernement japonais a démenti que ses troupes avaient été rappelées en raison de la détérioration rapide de la situation sécuritaire dans le pays.