Dernière mise à jour à 13h49 le 27/07
Les hôpitaux publics chinois opéreront d'ici 2020 sous un nouveau système non axé sur les bénéfices, selon une nouvelle directive publiée mardi par le Conseil d'Etat.
Le pays devrait établir un «système de gestion pour un hôpital moderne» donnant comme il se doit la priorité à la santé des patients.
D'ici trois ans, le système permettra de garantir un développement non lucratif, plus d'efficacité et de développement durable a été mis en place.
Les hôpitaux publics (plus de 12 700 fin 2016) sont les principaux acteurs de soins de santé en Chine. Des structures ayant géré l'année dernière 2,85 milliards de services, soit plus de 87% des cas prévus par l'ensemble des établissements, d'après la Commission nationale pour la santé et le planning familiale.
Afin d'assurer la viabilité de ce nouveau programme, les autorités sanitaires présenteront de nouveaux plans et mettront en place un processus dans différentes régions pour une meilleure répartition des ressources de santé entre les grands hôpitaux et les centres communautaires, a indiqué mercredi Wang Hesheng, vice-ministre de la Commission de la santé et chef du Bureau de la réforme médicale du Conseil d'Etat, lors d'une conférence de presse.
Soulignant que le gouvernement augmentera le financement des hôpitaux publics et les aidera à rembourser les prêts afin qu'ils puissent conserver un statut à but non lucratif. Avec également l'adoption d'un nouveau système d'évaluation du mérite concernant les responsables des hôpitaux publics à but non lucratif, et mettant en évidence des indices tels que la qualité des services médicaux, le contrôle des coûts et notes satisfaisantes des patients.
Le résultat de ces évaluations sera lié au montant de la subvention du gouvernement, le paiement des fonds d'assurance-maladie et les salaires et promotions des présidents des structures.
La Chine a démarré en 2010 un nouveau cycle de réforme médicale visant les hôpitaux publics. L'une des principales tâches consistait à supprimer les marges bénéficiaires des prix généralement pratiqués pour la vente des médicaments.
Par le passé de tels tarifs ont contribué à une action axée sur le profit, dans lequel de nombreux établissements ont été encouragés à utiliser des médicaments en masse et plus coûteux, ainsi que de bilans de santé inutiles pour générer des gains plus élevés, selon les experts.
Dans ce système, les revenus des médecins dépendent étroitement des revenus de leurs services dans les hôpitaux publics, augmentant les frais de soins pour les patients.
La pratique de gonfler les ordonnances de médicaments pour de plus grandes marges bénéficiaires -qui est pratiquée depuis des décennies dans les hôpitaux publics en Chine- sera abolie dans toutes ces structures avant fin septembre, avait annoncé un peu plus tôt cette année la Commission nationale pour le développement et la réforme.
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