Le taux de scolarisation obligatoire en Chine parmi les plus élevés au monde

En 2014, un « Avis sur l'amélioration globale des mauvaises conditions de scolarisation de base dans l'enseignement obligatoire dans les régions pauvres » a été publiée, visant à trouver des solutions aux défauts du système éducatif ; la même année, un « Avis sur l'approfondissement de la réforme du système d'examen et d'inscription » fut également publiée, et la situation de la « théorie des notes seules » a commencé à changer progressivement ; enfin, en 2015, ce fut la diffusion du « Programme de soutien des enseignants en milieu rural », grâce auquel davantage d'enseignants se sont installés dans les zones rurales.

Il y a également eu les programmes de déjeuners nutritifs, permettant aux enfants habitant dans les zones pauvres d'avoir non seulement assez à manger, mais aussi de bien manger, l'exemption de l'examen obligatoire pour l'admission dans l'établissement scolaire le plus proche, ce qui a atténué le vieux problème de la possibilité de choix d'une école proche de chez soi ; de même, les zones pauvres ont bénéficié d'un programme d'admission ciblé, qui a permis à nombre d'enfants en difficulté de voir concrétiser leur rêve d'études universitaires. La mise en œuvre successive de toutes ces politiques montre combien la Chine attache de l'importance à l'éducation.

Depuis le 18e Congrès du Parti communiste chinois, le niveau global de développement de l'éducation en Chine est entré parmi les rangs les plus élevés du monde : ainsi, ces trois dernières années, le taux brut de scolarisation en enseignement préscolaire a atteint 77,4%, soit bien plus que le niveau moyen de 69,2% des pays à revenus moyens-élevés ; en primaire, le taux de scolarisation atteint 99,9%, et au collège, le taux brut de scolarisation est même de 104% ; le taux de pénétration de l'enseignement obligatoire en Chine dépasse la moyenne des pays à revenus moyens-élevés, et elle a été le premier des 9 plus grands pays en développement du monde à atteindre les objectifs en matière d'éducation pour tous ; de même, au lycée, le taux de scolarisation brut atteint 87%, dépassant la moyenne des pays à revenus moyens-élevés de près de 11 points de pourcentage, et dans l'enseignement supérieur, le taux brut de scolarisation a atteint 42,7%, plus que la moyenne les pays à revenus moyens-élevés.

Le degré d'universalisation de l'éducation a fait des progrès évidents, l'équité dans l'éducation a elle aussi fait des progrès importants, la qualité de l'éducation a connu une amélioration constante, et la réforme de l'éducation a été encouragée tous azimuts. Aujourd'hui, la Chine avance vers son but « faire bénéficier 1,3 milliard de personnes d'une éducation meilleure et plus équitable ».

Investissement : les dépenses d'éducation représentent plus de 4% du PIB depuis 5 années consécutives

Chaque année, après le Gaokao, dans toute la Chine, les centres de gestion des ressources du Conseil de l'éducation commencent à se mettre au travail.

En août 2016, Tan Honglai, originaire du village de Badake, dans le canton de Zhudong du comté de Pan, dans la Province du Guizhou, a été admis à l'Ecole Normale de Liupanshui. Accompagnant sa lettre d'acceptation, il y avait aussi une « Introduction à la politique de financement des étudiants d'université ». « S'il n'y avait pas de prêts de l'Etat aux étudiants, de subventions, je ne sais vraiment pas comment j'aurais pu faire », a commenté Tan Honglai, bénéficiaire direct de la politique d'aide de l'État.

Pour que l'éducation puisse se développer, accorder la priorité à la protection des investissements financiers est une condition préalable importante. Les investissements financiers de l'Etat ont continué à augmenter, afin de faire en sorte qu'aucun étudiant ne soit écarté de l'école en raison de difficultés financières. En 2012, les dépenses de l'Etat en matière d'éducation ont atteint 2 300 milliards de yuans, dépassant pour la première fois les 2 000 milliards de yuans, soit 4,28% du PIB, au-delà même l'objectif de 4% proposé par le « Plan de réforme et de développement de l'éducation à long terme (2010-2020) », et franchissant une étape importante dans l'histoire de l'éducation en Chine.

Depuis lors, les autorités centrales et locales à tous les niveaux continuent d'accroître les investissements dans l'éducation. Le budget de l'éducation de l'Etat est ainsi passé de 2 400 milliards de Yuans en 2013 à 2 600 millions de Yuans en 2014, puis à 2 900 milliards de Yuans en 2015, et à 3 100 milliards de Yuans en 2016, restant toujours supérieur au niveau de 4% du produit intérieur brut (PIB).

Plus tôt cette année, le « Plan de développement national de l'éducation pendant le 13e Plan Quinquennal » a apporté davantage de précisions : « Faire en sorte que la part des dépenses d'éducation nationales ne soient généralement pas inferieures à 4% du PIB, faire en sorte que les dépenses du budget général des finances publiques dans l'éducation augmentent d'année en année et ne baissent jamais, veiller à ce que les dépenses budgétaires moyennes par élevé de l'enseignement général augmentent d'année en année et qu'elles ne diminuent jamais ». Ce principe « Un, jamais moins, deux, toujours augmenter jamais réduire » reflète pleinement la détermination du Parti et de l'Etat dans la strategie de développement prioritaire de l'éducation.

Depuis le 18e Congrès du Parti, l'utilisation du budget de l'éducation de l'Etat a toujours adhéré au principe de « protection des bases, réduction des écarts, promotion de l'équité, amélioration de la qualité », insistant sur les zones rurales, les zones pauvres et reculées et les zones habitées par des minorités ethniques, insistant sur l'enseignement obligatoire, l'enseignement professionnel, les inclinaisons préscolaires, encourageant les enseignants des zones rurales et les étudiants issus de familles pauvres, assurant ainsi un renforcement du niveau de protection à tous les niveaux de l'éducation.