Dernière mise à jour à 14h45 le 19/08
Roscosmos (l'entreprise d'État russe pour les activités spatiales) et ses filiales ne coopèrent pas avec la République populaire démocratique de Corée (RPDC), a indiqué Roscosmos vendredi dans un communiqué.
Selon le communiqué, Roscosmos et ses filiales respectent scrupuleusement la législation russe et les traités internationaux sur la maîtrise et la non prolifération des armements, y compris le Régime de contrôle de la technologie des missiles (MTCR), créé en 1987, ainsi que les exigences et restrictions imposées par les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.
Dans un article publié lundi, un journaliste du New York Times avait écrit que les succès remportés par la RPDC lors de ses essais de missiles balistiques étaient rendus possibles par l'acquisition au marché noir de moteurs de fusées ''probablement construits dans une usine ukrainienne ayant des liens historiques avec le programme de missiles russe.''
Suite à la publication de cet article, plus tard dans la journée, le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense d'Ukraine, Oleksandr Turchynov, avait démenti toute implication de l'Ukraine.