Dernière mise à jour à 16h02 le 29/08
Des avions de combat sud-coréens ont mené mardi un exercice à balles réelles dans le nord-est du pays, après le tir d'un missile ayant survolé le Japon par la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Le président sud-coréen Moon Jae-in a ordonné à l'armée de démontrer la forte capacité du pays à répondre militairement à la RPDC. Quatre chasseurs F-15K ont donc mené un exercice, relâchant des bombes dans un site d'entraînement, selon la présidence.
Les chasseurs ont lâché huit bombes MK84 sur des cibles à Taebaek, dans la province de Gangwon (nord-est).
L'ordre du président Moon intervient après le tir d'un missile non identifié par la RPDC, ayant survolé l'île japonaise de Hokkaido.
Le missile de la RPDC, tiré à partir d'une base près de Pyongyang, a survolé le territoire japonais avant de tomber dans l'océan Pacifique, après un vol d'environ 2.500 km.
L'armée sud-coréenne affirme qu'il s'agissait d'un missile balistique à portée intermédiaire Hwasong-12, récemment développé et qui avait été testé avec succès en mai dernier selon Pyongyang, a indiqué la presse locale.
Une heure après le tir de la RPDC, Chung Eui-yong, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Bleue, a présidé une réunion du Conseil de sécurité nationale (CSN) au palais présidentiel pour discuter des contre-mesures pour faire face à cette provocation de la RPDC, a annoncé l'attaché de presse du président, Yoon Young-chan.
Le CSN a fermement condamné le tir de Pyongyang, que le président Moon prend "très au sérieux", a assuré M. Yoon, ajoutant que l'armée sud-coréenne maintiendra une complète capacité de réaction pour faire face à de possibles futures provocations de la RPDC.