Dernière mise à jour à 08h48 le 08/09
Le Parlement de la région espagnole de Catalogne a approuvé un référendum sur l'indépendance, prévu pour le 1er octobre, et que Madrid s'est promis d'interdire. Les partis séparatistes, qui disposent d'une faible majorité, ont soutenu la proposition de loi pour un référendum sur la sortie de l'Espagne de sa région la plus riche. De son côté, le Premier ministre Mariano Rajoy a demandé à la Cour constitutionnelle de l'annuler. Le Président catalan Carles Puigdemont a signé le projet de loi qui est devenu une loi locale quasi-immédiatement après le vote, adopté avec 72 voix pour et 11 abstentions sur une chambre de 135 sièges à Barcelone.
Lorsque les résultats ont été annoncés, les députés séparatistes ont entonné l'hymne national officiel de Catalogne, Els Segadors. La région riche du Nord-est de l'Espagne dispose déjà d'une certaine autonomie, mais le gouvernement régional a déclaré qu'il avait un soutien populaire pour une sécession complète. Le gouvernement catalan a une majorité au parlement régional composé de la coalition séparatiste Junts pel Si (Ensemble pour le oui) et du parti de gauche de la CUP. Les députés unionistes ne sont quant à eux pas restés et ont quitté le parlement catalan en signe de protestation au moment du vote.
Cette décision a plongé l'Espagne dans une crise nationale seulement trois semaines après que les attaques djihadistes au cœur de la Catalogne aient coûté la vie à 16 personnes et fait plus de 100 blessés. La vice-première ministre Soraya Sáenz de Santamaría a condamné les dirigeants catalans pour ce qu'elle a appelé un « coup de force », les accusant d'agir plus comme un « régime dictatorial qu'une démocratie ». La guerre des mots s'est intensifiée lorsque le président catalan Carles Puigdemont l'a accusée de menacer et d'insulter tous les Catalans. Le gouvernement catalan pro-indépendantiste avait prévu le vote du 1er octobre depuis plusieurs mois. Dans son projet de loi annoncé mercredi, il a précisé qu'un vote en faveur du « Oui » serait suivi dans les 48 heures par une déclaration d'indépendance. En vertu d'une loi de 2015, les fonctionnaires espagnols peuvent être suspendus par la Cour constitutionnelle s'ils ignorent leurs décisions, mais Carles Puigdemont insiste sur le fait que son poste est régi par la réglementation catalane et considère toute tentative de le suspendre comme inacceptable.
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