Dernière mise à jour à 14h45 le 09/09
A l'occasion de la Journée internationale de l'alphabétisation qui est célébrée chaque année le 8 septembre, l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation la science et la culture (UNESCO) a appelé vendredi à le tirer le meilleur parti du monde numérique et des vastes possibilités qu'il offre.
"Les technologies numériques sont présentes dans tous les domaines de nos existences. Elles façonnent radicalement nos façons de vivre, de travailler, d'apprendre et de vivre ensemble. Ces nouvelles technologies ouvrent un vaste champ de possibilités nouvelles, susceptibles d'améliorer nos vies et de nous relier au reste du monde -- mais elles peuvent aussi entraîner la marginalisation de ceux qui ne disposent pas des compétences indispensables à leur utilisation, comme le fait de savoir lire et écrire", a souligné la directrice générale de l'UNESCO Irina Bokova dans un message.
Selon l'agence onusienne, l'alphabétisation est traditionnellement définie comme un ensemble de compétences en lecture, en écriture et en calcul utilisées dans un certain contexte. Les sociétés du savoir numérique sont en train de transformer cette définition, car elles requièrent des compétences nouvelles et plus complexes en lecture et en écriture. En contrepartie, dans le même temps, la technologie peut contribuer au développement de l'alphabétisation.
Dans le monde, 750 millions d'adultes sont dépourvus des connaissances les plus élémentaires en lecture et en écriture. Près de 264 millions d'enfants et de jeunes ne sont pas scolarisés. Les études internationales montrent par ailleurs qu'une large part des adultes et des jeunes dans le monde, y compris dans les pays développés, ne possède pas les compétences numériques élémentaires nécessaires pour être pleinement intégrés à nos sociétés et au monde du travail, a fait savoir l'UNESCO dans un communiqué.
"Réduire cet écart de compétences est un impératif sur le plan de l'éducation et du développement. Les technologies de l'information et de la communication offrent des solutions pour y parvenir. Les outils numériques peuvent nous aider à élargir l'accès à l'apprentissage et à en améliorer la qualité", a déclaré Mme Bokova.
"Chacun d'entre nous devrait pouvoir tirer le meilleur parti de cette nouvelle ère du numérique, pour les droits de l'homme, pour le dialogue et l'échange, pour plus de développement durable", a-t-elle souligné.