Dernière mise à jour à 14h45 le 09/09
Vendredi, la Maison Blanche a indiqué que le président des États-Unis, Donald Trump, avait eu une conversation téléphonique avec l'émir du Qatar, le cheikh Tamim Bin Hamad Al-Thani, concernant l'importance du maintien de l'unité dans le combat contre le terrorisme.
Pendant la conversation, qui a eu lieu jeudi, M. Trump a souligné qu'il est important de cesser de financer le terrorisme et de combattre l'idéologie extrémiste, a dit la Maison Blanche dans un communiqué.
M. Trump a également indiqué qu'il souhaitait agir comme médiateur dans le différend opposant le Qatar à d'autres pays du Moyen-Orient.
"Si je peux contribuer à servir de médiateur entre le Qatar et, en particulier, les Émirats arabes unis (ÉAU) et l'Arabie saoudite, je le ferais volontiers et je pense qu'un accord pourrait être conclu très rapidement,'' a dit M. Trump à Washington lors d'une conférence de presse conjointe avec l'émir du Koweït, le cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah.
Le 5 juin, le quartet conduit par l'Arabie saoudite a rompu ses liens diplomatiques avec le Qatar et a imposé un embargo au riche et minuscule pays du Golfe, en invoquant le soutien que Doha apporte au terrorisme et à l'extrémisme, ses ingérences dans leurs affaires intérieures et ses efforts pour établir des liens plus étroits avec l'Iran. Le Qatar a fermement rejeté ces accusations.
Les tensions se sont encore aggravées le mois dernier lorsque le Qatar a annoncé qu'il allait renvoyer à Téhéran son ambassadeur en Iran, un rival pour la plupart des pays du Golfe.
Début 2016, le Qatar avait rappelé à Doha son émissaire en Iran par solidarité avec l'Arabie saoudite après les attentats perpétrés en Iran contre deux missions diplomatiques saoudiennes.
En dépit des efforts de médiation diplomatique déployés par les États-Unis, l'Union européenne et le Koweït au cours de ces derniers mois, aucun signe ne permet de penser que les pays du Golfe pourront prochainement sortir de cette impasse.