Dernière mise à jour à 09h37 le 28/09
Le vice-Premier ministre espagnol, Soraya Saenz de Santamaria, a réitéré mercredi que le référendum sur l'indépendance de la Catalogne n'aura pas lieu.
Le référendum dans la région nord-est de l'Espagne devrait se tenir dimanche bien que la Cour Constitutionnelle espagnole l'ait déclaré illégal.
S'exprimant au Congrès espagnol, M. Saenz de Santamaria a déclaré que l'Assemblée régionale catalane "veut mettre fin à des décennies de stabilité démocratique" en Espagne.
Qualifiant le référendum "d'anti-démocratique et illégal", le vice-Premier ministre a insisté sur le fait qu'il "ne pourra pas avoir lieu".
Margarita Robles, porte-parole au parlement du Parti Socialiste Espagnol (PSOE), a déclaré que le gouvernement du Premier ministre Mariano Rajoy ne devrait pas se limiter à se diriger dans "la sphère du procureur et du judiciaire", et a demandé à M. Rajoy de chercher "une route et un dialogue politique". Le porte-parole a également appelé les autorités catalanes à "stopper la folie" afin d'empêcher "un affrontement social".
Pablo Iglesias, leader du parti de gauche Podemos, a également lancé un appel au calme, déclarant que "ces situations se résolvent par le dialogue". Il a également révélé craindre des violences dimanche dans la région catalane.
"Certains appellent au calme et au dialogue et d'autres qui cherchent des solutions avec des bâtons et des balles à blanc", a déclaré M. Iglesias dans une interview accordée à la radio publique espagnole RTVE.
La veille de toutes ces déclarations, la police régionale catalane (Mossos d'Esquadra) a reçu l'ordre du bureau du procureur de la Catalogne de fermer les écoles désignées comme bureaux de vote.
Le Mossos a reçu l'ordre de prendre les clefs des écoles et de les fermer, de saisir tout matériel pouvant être utilisé pendant le référendum et de faire en sorte que personne ne vote dans un périmètre de 100 mètres des bâtiments.