Dernière mise à jour à 15h01 le 28/10
Vendredi, le ministère syrien des Affaires étrangères a accusé un récent rapport de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) d'avoir falsifié la réalité en ce qui concerne la prétendue implication des forces syriennes dans une attaque chimique perpétrée en Syrie en avril dernier.
Dans un communiqué, répondant au rapport de l'OIAC qui a été publié jeudi, le ministère indique totalement rejeter le rapport et ajoute qu'il a été rédigé pour correspondre aux directives des États-Unis et des pays occidentaux visant à exercer davantage de pressions sur le gouvernement syrien.
Jeudi, le rapport de l'OIAC, soutenu par l'ONU et conduit par le mécanisme d'enquête conjoint, a étayé les conclusions précédentes qui avaient accusé les forces aériennes syriennes d'avoir utilisé du gaz sarin dans la ville syrienne de Khan Cheikhoun, dans la province d'Idleb, en avril dernier.
La prétendue attaque aurait fait plus de 90 morts.
Dans son communiqué de vendredi, le ministère déclare déplorer les accusations directes et indirectes portées dans le dernier rapport et dans le précédent, ajoutant qu'elles constituent ''une falsification de la vérité et une modification de toutes les informations exactes sur ce qu'il s'est passé à Khan Cheikhoun.''
Le ministère estime que le rapport repose sur des témoignes effectués par les ''criminels'' qui ont perpétré l'attaque.
Le communiqué souligne que la Syrie n'est en possession d'aucune arme chimique.