Dernière mise à jour à 09h08 le 27/11
Une centaine d'arrestations ont eu lieu samedi soir après de nouvelles violences à Bruxelles faisant d'importants dégâts matériels, a publié sur le réseau social Twitter le ministre de l'Intérieur Jan Jambon.
De nouvelles violences ont débuté vers 16h00 dans la capitale après que des fauteurs de trouble se sont dissimulés dans une manifestation contre l'esclavage de migrants en Libye place Poelart, aux abords du quartier Louise.
"Une centaine d'arrestations dont 15 judiciaires après les émeutes à BXL [Bruxelles, ndlr]. La tolérance zéro est d'application contre ces jeunes qui détruisent la propriété
d'autrui" a posté Jan Jambon sur Twitter aux alentours de 19h00.
Des dégradations ont été commises dans des magasins et un véhicule de police a été fortement endommagé. D'après le journal local La Dernière Heure, plusieurs personnes ont reçu des coups et une femme a été hospitalisée en état de choc après le pillage de son épicerie.
La police fédérale est venue en renfort pour soutenir la police locale lors de ces débordements pendant qu'un hélicoptère survolait la zone.
Le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close et le ministre de la Justice Koen Geens ont tous deux fermement condamné les incidents. "Une manifestation pacifique contre la violence ne peut pas être perturbée par de la violence", a déclaré Koen Geens. Aux alentours de 19h00, Philippe close déclarait la situation "sous contrôle" et la police locale parlait d'une "situation normalisée".
Aux environs de 20h00, la situation semblait à nouveau calme mais des effectifs de police sont encore présents et déconseillent aux Bruxellois de se rendre sur les lieux des incidents. Les images des caméras de vidéosurveillances seront analysées pour permettre d'autres interpellations. Il s'agit du troisième incident violent à Bruxelles depuis le début de mois, après les émeutes des 11 et 15 novembre.